Être animateur des effets visuels chez DNEG Montréal

« [DNEG] est un endroit spécial pour les artistes, où vous ne vous sentirez pas comme un numéro et serez bien traité. Lorsque vous vous joignez à DNEG, vous faites partie de quelque chose… d’unique! »

Derek Mancini, animateur des effets visuels chez DNEG Montréal, a été l’un des premiers artistes à faire partie de l’équipe d’animation des effets visuels lorsque le studio de Montréal a ouvert en 2018. D’une équipe de quelques personnes à plusieurs centaines aujourd’hui, le studio a grandi devant les yeux de celui qui a contribué à des projets comme The Kid Who Would be King, Venom: Let There Be Carnage, Infinite, Jungle Cruise et Uncharted. Poursuivez votre lecture pour découvrir ce que c’est que de faire partie de l’équipe d’animation des effets visuels chez DNEG, à quoi ressemble le quotidien de Derek au travail, et ce qu’il a ressenti lorsqu’il a ouvert pour la première fois les portes de notre studio de Montréal en février 2018.

Bonjour Derek! Dites-nous ce qui vous a amené dans le monde des effets visuels et de l’animation.

Au départ, je voulais être illustrateur, mais après avoir obtenu mon diplôme, je me suis rendu compte que le secteur ne me convenait pas vraiment : je recherchais quelque chose de plus collaboratif. J’ai donc décidé de retourner à l’école pour apprendre l’animation 3D et ça a été un coup de cœur. J’ai décroché mon premier emploi dans l’animation grâce à l’un de mes professeurs, qui m’a recommandé pour un poste dans un studio local à Montréal, d’où je suis originaire. Connaissant mes compétences et mon éthique de travail, il a proposé mon nom. Ensuite, tout a mené à ce que je suis maintenant. Je me suis joint à DNEG Montréal pour travailler sur The Kid Who Would be King, ce qui est assez drôle, car le dernier projet sur lequel j’ai travaillé avant celui-ci était King Arthur: Legend of the Sword!

Pouvez-vous nous parler d’un moment fort de votre carrière jusqu’à présent?

Évidemment, je suis fier des projets sur lesquels j’ai eu la chance de travailler jusqu’à maintenant, mais pour moi, le point fort de ma carrière est sans doute les personnes avec lesquelles j’ai travaillé : mon équipe chez DNEG Montréal, nos superviseurs et chefs de service.

Avant de me joindre à DNEG, j’ai eu une entrevue avec notre chef mondial de l’animation des effets visuels, Robyn Luckham. L’entrevue elle-même a été un cauchemar sur le plan technique : ma connexion Internet n’arrêtait pas de lâcher et Skype ne fonctionnait pas bien. Malgré tout, Robyn a été si patient et compréhensif, et honnêtement, ça ne ressemblait pas du tout à une entrevue. J’ai raccroché en souriant, me disant que si des gens comme lui travaillent chez DNEG, je voulais aussi faire partie de l’équipe. Ce sentiment ne m’a pas quitté depuis.

Et comment ne pas parler de Shahar Levavi! Il dirige notre service d’animation des effets visuels à Montréal. J’adore travailler avec lui; on peut dire qu’il est comme une figure paternelle pour notre équipe d’animation. On peut lui parler de n’importe quoi, et il va nous écouter et nous aider à trouver une solution. Voilà ce qu’est l’animation des effets visuels chez DNEG.

À quoi ressemble votre quotidien d’animateur des effets visuels?

Je commence toujours par vérifier mes courriels et les notes laissées sur les plans sur lesquels je travaille. Ensuite, selon mon projet du moment, je commence à faire de l’animation, je rencontre l’équipe, je fais le point avec mes chefs et mes superviseurs, je fais le point avec les autres services, je vais voir les épreuves de tournage, je prends des notes, etc. Je suis à DNEG Montréal pratiquement depuis son ouverture, donc les employés viennent souvent me voir s’ils ont besoin d’aide. Je ne suis pas un chef ou un superviseur, mais je suis toujours prêt à aider quand je le peux.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?

Honnêtement, l’équipe. Je pense que DNEG attire un certain type d’individu. Toutes les personnes que j’ai eu la chance de rencontrer et avec lesquelles j’ai travaillé sont si uniques et amicales, et leurs contributions sont incomparables. J’aime aussi le fait de pouvoir travailler directement avec d’autres services et d’apprendre d’experts dans leur domaine qui ont une étonnante maîtrise technique et créative des choses. Lorsqu’on travaille dans un environnement aussi positif, tout devient tellement agréable!

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite faire carrière dans le secteur?

Croyez en vous, n’abandonnez pas vos rêves et soyez prêt à apprendre. Inutile de tout savoir dès son entrée dans l’industrie : c’est impossible! N’ayez pas peur de poser des questions et restez fidèle à vous-même. Ce sont votre personnalité, votre capacité à vous entendre avec les autres et votre dynamisme qui comptent vraiment.

Quel a été le meilleur plan sur lequel vous avez travaillé?

Je ne peux pas dire grand-chose parce que c’est un plan de Shazam! Fury of the Gods, actuellement en production chez DNEG. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai travaillé sur une créature pour le projet. C’était un défi parce que j’anime habituellement des choses comme des tentacules pour Venom: Let There Be Carnage, des branches pour Jungle Cruise, ou des lassos et des cordes pour Wonder Woman. Mais des créatures? Pas tant que ça! Je n’avais aucune idée de ce que cela donnerait, mais tout cela s’est avéré très amusant et je suis reconnaissant d’avoir eu l’occasion de travailler sur ce projet.

Maintenant, quelques questions rapides… Quel est votre superpouvoir au travail?

La résolution de problèmes. Que je connaisse la réponse ou non, qu’il s’agisse d’une solution rapide ou de quelque chose qui prendra du temps à être résolu, j’aime ça. Je pense que c’est l’une de mes forces.

De quelle partie de votre journée avez-vous le plus hâte?

La réunion avec mon équipe. J’attends toujours avec impatience notre réunion quotidienne du matin.

Comment vous êtes-vous senti lors de votre première journée chez DNEG?

Libre. C’était vraiment comme un nouveau départ. J’ai commencé en février 2018. Le temps à l’extérieur était misérable, mais dès que je suis entré dans le studio, je me souviens m’être senti tellement heureux. Nous étions dans un bureau temporaire et l’équipe était très petite : quatre animateurs fraîchement embauchés et deux artistes de DNEG Londres et DNEG Vancouver venus nous montrer les ficelles du métier. Tout était à faire, comme c’est généralement le cas lorsqu’un nouveau studio ouvre. Pourtant, c’était tellement libérateur et excitant.

Quel est votre meilleur souvenir jusqu’à présent chez DNEG?

C’était après une dure séance d’épreuves de tournage où tout le monde avait reçu beaucoup de commentaires. Mes coéquipiers et moi étions assis tous ensemble, faisant le point sur ce qui venait de se passer, réfléchissant à nos notes. Nous nous sommes tous regardés et nous sommes mis à rire. N’oubliez jamais que vous avez une équipe, et que vous êtes dans le même bateau!

Terminez cette phrase : DNEG est…

…unique. C’est un endroit spécial pour les artistes, où vous ne vous sentirez pas comme un numéro et serez bien traité. Lorsque vous vous joignez à DNEG, vous faites partie de quelque chose… d’unique!